Olivier Treps dans www.progarchives.com :
"J'ai vu Mosaïque en concert. Ils se définissent comme un groupe de latin jazz, et leur album "Le Plein d'Epices" est vraiment dans cette veine. Mais en live, le groupe sonne davantage jazz-rock. Ils reprennent plusieurs titres de Santana, réarrangés, car Lionel, le leader est un fan de cette légende latin jazz-rock. Le son est très latin jazz, avec une touche "vintage" grâce aux sons et effets de guitare et de claviers. J'ai aussi entendu des sons très seventies, rappelant des musiques de Deodato et de Soft machine, dans leurs titres les plus aventureux.
Tous les musiciens sont très bons, et si vous êtes à la fois fan de jazz et de Santana, allez les écouter !"
Outre les nombreuses compositions originales, principalement apportées par Lionel Simonian, le groupe a ajouté un certain nombre de standards :
​
. Afroblue (Mongo Santamaria)
. Aqua Marine (Carlos Santana, Alan Pasqua)
. Bahia (Carlos Santana, Tom Coster)
. Beauty and the Beast (Wayne Shorter)
. Fayola (Ray Obiedo)
. Impressions (John Coltrane), arrangé par Conrad Herwig
. Little Sunflower (Freddie Hubbard)
. Para los Rumberos (Tito Puente)
. Sangoma (Rob Mounsey)
. Senor Blues (Horace Silver)
. Senor Carlos (McCoy Tyner)
. Southern Side (Ray Obiedo)
. Summer Days (Lonnie Liston Smith)
. Take the "A" Train (Billy Strayhorn), arrangé par Eumir Deodato
. Tequila (Chuck Rio)
​
​
​
​
Les concerts de Mosaique sont traditionnellement partagés entre compositions et reprises mais « Le plein d’épices » s’attache pour sa part à ne présenter que des pièces originales dont la majeure partie a été composée par Lionel Simonian, l’âme créatrice du groupe. Mélangeant les sonorités d’ici et d’ailleurs mais aussi celles d’hier et d’aujourd’hui, le septet multiplie les couleurs et les accents et laisse petit à petit l’auditeur s’imprégner de l’esprit non pas du groupe mais de sa musique, un art qui en appelle autant aux silences qu’aux notes pour se faire de plus en plus attachant et qui, s’il laisse toujours un peu de place aux chorus, trouve toujours le très juste équilibre entre les divers instruments pour que l’assemblage soit le plus agréable possible. Voyage autour du monde et plus particulièrement vers les contrées latines, l’ouvrage nous emmène du « Quartier Latin » jusqu’au « Dessert des barbares », passant naturellement par de superbes phases d’improvisations qui ponctuent au gré des humeurs de chacun « Le secret du pamplemousse », « Perdido En Santiago » ou « Playground / Around The Gaspacho » et qui forcent le respect ne serait ce que par la multiplicité des talents dont chacun fait preuve à chaque instant. Un sacré rayon de soleil à consommer sans modération les jours de grisaille … et pourquoi pas les autres aussi !
Fred Delforge in Zicazic.com